CRPC : refuser est (parfois) votre meilleure défense
Le 25 novembre 2025, un client est convoqué en CRPC au Havre pour une récidive de conduite après usage de stupéfiants.
Un dossier sensible, avec une conséquence automatique s’il accepte la proposition du procureur :
👉 L’annulation obligatoire du permis, sans aucune marge de négociation.
Pour comprendre ce mécanisme redoutable, je renvoie ici à mon article dédié :
➡️ Récidive de conduite sous alcool ou stupéfiants : comprendre les enjeux et agir
Mais dans ce dossier, un « détail » change tout.
1. CRPC : rapide… mais sans aucune possibilité de défense
La CRPC est une procédure simple… en apparence.
Mais elle a un piège majeur :
➡️ vous ne pouvez ni plaider, ni discuter (seulement la peine), ni soulever un vice de procédure.
En clair :
C’est oui ou non.
Et si vous dites oui, vous acceptez la peine telle quelle, même si le dossier comporte une erreur.
Mon client, lui, risquait son permis. Et donc sa vie professionnelle.
Impossible pour moi de valider cela sans analyser la procédure pénale complète.
2. En examinant le dossier, je découvre un vice de procédure
J’ai donc demandé — comme je le fais systématiquement — la communication du dossier pénal au tribunal.
Et là, en lisant ligne par ligne :
➡️ je relève un vice de procédure majeur.
Un élément suffisamment sérieux pour remettre en cause la régularité des opérations.
Un détail capital que personne ne peut soulever en CRPC, même si vous vous rendez compte du problème le jour-même.
C’est exactement pour cela que la CRPC est dangereuse pour ceux qui viennent avec un avocat qui ne pratique pas le droit routier.
3. Mon conseil stratégique : refuser la CRPC
Après analyse, ma recommandation est immédiate :
👉 refuser la CRPC.
Pourquoi ?
Parce qu’en audience correctionnelle, nous pourrons :
-
soulever cette irrégularité,
-
contester la validité de la procédure,
-
et tenter de faire annuler l’ensemble du dossier.
En d’autres termes :
➡️ la CRPC aurait conduit à la perte automatique du permis ;
➡️ le refus ouvre la voie à une défense réelle et efficace.
Dans des dossiers aussi lourds que la récidive, ce choix peut littéralement tout changer.
4. Le vrai enjeu : ne pas aller en CRPC sans un avocat (qui s’y connaît en droit routier)
La plupart des conducteurs pensent que la CRPC est une formalité.
C’est faux.
Acceptée trop vite, elle peut :
❌ vous faire perdre votre permis,
❌ vous empêcher de travailler,
❌ vous priver de la seule chance de faire valoir un vice de procédure.
Or, chaque semaine, je vois ce genre d’erreurs qui auraient pu être évitées.
5. Ce cas le prouve : un non bien placé peut sauver un permis
Sans étude du dossier :
➡️ il acceptait la CRPC,
➡️ son permis était annulé,
➡️ et sa vie professionnelle basculait.
Grâce à l’analyse juridique :
➡️ nous irons au tribunal correctionnel,
➡️ avec une stratégie solide,
➡️ et une vraie chance de faire tomber la procédure.
Parfois, refuser la CRPC est la meilleure décision qu’un conducteur puisse prendre.
🎯 Vous êtes convoqué en CRPC ? Ne décidez jamais sans avis juridique
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